Echange de timbres postes pendant la guerre - ABP g .

Bonjour à tous,

En temps de guerre, l'échange de timbres postes était toléré par certains pays, et interdit
dans d'autres sans autorisation.

Je vous montre une correspondance de la Prusse orientale.
Le recto de l'enveloppe nous fait voir que c'est une lettre recommandée affranchie à 50 Rpf
Vous me direz cette correspondance est sous affranchie, et bien non entre le Reich et la Hongrie
existe un tarif spécial du 01.12.1933 au 01.071942, une lettre de 20g devait être affranchie à 20 Rpf
les droit de recommandation restent inchangé à 30 Rpf donc sa nous fait bien 50 Rpf.
A partir du 01.07.1942 la lettre de 20g passe au tarif intérieur qui est de 12 Rpf. suite au Congrès de Vienne.
On voit également un numérateur noir à 6 chiffres qu'on retrouve sur le contenu, cela évite les confusion.
En bas à droite les marques des lecteurs. 7109/45 et celle du censeur (manut.) 1499 en vert.

Lettre recommandée de Berent du 27.10.1941 pour Budapest

Au verso les marques d'autres censeurs: 533 et 868. plus un cachet de contrôle manuel GP1.5

Plus intéressant est la correspondance, il s'agit bien de deux personnes qui échangeait le timbres de leurs pays.
L'expéditeur écrit a sont correspondant: qu'il a trouvé dans la lettre reçu un papillon du centre de contrôle comme quoi
l'échange de timbres même collés sur l'enveloppe est interdite, il écrit qu'il ne le savait pas et va les garder en attendant.
Le centre de contrôle a collé sur un contenu un papillon  sur lequel on peut lire:
que "Pendant la guerre l'envoie de timbres poste et l'échange avec l'étranger est interdite. En cas de récidive l'envoie sera confisqué. Le centre de contrôle" GZ1.7


La première page du contenu.


Détail de la partie intéressante du texte, du papillon collé sur le texte se rapportant à l’échange de timbres et en bas
à gauche les marques des lecteurs plus les chiffres du numérateur.



Vue du verso du contenu avec les données de l'expéditeur/trice.


Jean.

Bonsoir Jean,

Archi-super !

Je ne comprends pas bien : "même collés sur l'enveloppe". Les timbres collés sur l'enveloppe en constituent l'affranchissement. Comment un censeur peut-il estimer qu'il s'agit d'un échange de timbres et non d'un affranchissement ? Dans le cas d'un affranchissement nettement superfétatoire, je comprends une suspicion mais sinon...

Laurent

Bonsoir Laurent,

dans le cas de cette lettre on ne peut pas dire que c'est un affranchissement philatélique car c'est des timbres postes courant.
Quelques fois le censeur laisse passer et l'autre fois il conteste..
Les censeurs sont des personnes comme les autres un jour ils sont de bonne humeur et il laisse passer et l'autre fois...

Jean.