Est-ce que c'est lui ?
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Association des Collectionneurs des Timbres Libération & Seconde Guerre mondiale :: OFFRES DIVERSES :: Ma dernière acquisition
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Re: Est-ce que c'est lui ?
Bonjour,
Non, pas de retour. Je vais essayer par voie postale...
L.
Nico37 a écrit:As-tu eu un retour ou fait une découverte depuis
Non, pas de retour. Je vais essayer par voie postale...
L.
Chigwenn- Admin
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Date d'inscription : 21/12/2010
Localisation : Bretagne
Re: Est-ce que c'est lui ?
As-tu eu un retour ou fait une découverte depuis
Nico37- Messages : 7
Date d'inscription : 23/11/2018
Re: Est-ce que c'est lui ?
Bonsoir,
Pour tenir au courant ceux qui se sont intéressés à ce sujet :
J'ai finalement pu trouver le livre en mars dernier à la bibliothèque de Rennes. J’y ai lu, p. 32, que la famille Goscinny faisait régulièrement un voyage « en France pour un court mais fort séjour de ressourcement. À la veille de la guerre, les croisières sont devenues un rite bisannuel (…) ». Il est expliqué par ailleurs, page 49, que les trois oncles Béresniak de René Goscinny sont « déportés le 25 septembre 1942, quelques jours avant la mort de leur père ».
À mes yeux, il serait compréhensible dans ce contexte que la famille se soit rendue à Lisbonne pour se rapprocher du sol français dans l’espoir d’avoir des nouvelles des siens restés en France. Mais bon, c'est une hypothèse oiseuse, loin d'un travail d'historien...
Dans la foulée j'ai envoyé un courriel à Pascal Ory pour lui demander s'il avait de son côté "des éléments susceptibles de transformer ces hypothèses en faits avérés ou au moins de leur apporter du crédit". Il m'a répondu très gentiment qu'il trouvait la chose troublante, en effet, mais qu'il ne voyait pas comment René Goscinny aurait pu être à cette date à Lisbonne. Et m'a conseillé de joindre à ce sujet sa fille via un de ses proches. Et c'est là que l'histoire s'arrête pour le moment parce que mon courriel est cette fois resté sans réponse.
Dès que je suis à la retraite, dans 153 ans , je continue mes recherches dans les Archives...
L.
PS : Paris-Match a sorti récemment un hors-série consacré à René Goscinny à l'occasion du 40e anniversaire de sa disparition. Sa lecture m'a passionné. On y retrouve d'ailleurs pas mal de choses tirées du livre de Pascal Ory.
Pour tenir au courant ceux qui se sont intéressés à ce sujet :
Chigwenn a écrit:Merci. J'ai moi-même pensé à faire des recherches dans un livre de l'historien Pascal Ory : Goscinny, La liberté d’en rire. Le livre n'est pas disponible à la bibliothèque municipale,
J'ai finalement pu trouver le livre en mars dernier à la bibliothèque de Rennes. J’y ai lu, p. 32, que la famille Goscinny faisait régulièrement un voyage « en France pour un court mais fort séjour de ressourcement. À la veille de la guerre, les croisières sont devenues un rite bisannuel (…) ». Il est expliqué par ailleurs, page 49, que les trois oncles Béresniak de René Goscinny sont « déportés le 25 septembre 1942, quelques jours avant la mort de leur père ».
À mes yeux, il serait compréhensible dans ce contexte que la famille se soit rendue à Lisbonne pour se rapprocher du sol français dans l’espoir d’avoir des nouvelles des siens restés en France. Mais bon, c'est une hypothèse oiseuse, loin d'un travail d'historien...
Dans la foulée j'ai envoyé un courriel à Pascal Ory pour lui demander s'il avait de son côté "des éléments susceptibles de transformer ces hypothèses en faits avérés ou au moins de leur apporter du crédit". Il m'a répondu très gentiment qu'il trouvait la chose troublante, en effet, mais qu'il ne voyait pas comment René Goscinny aurait pu être à cette date à Lisbonne. Et m'a conseillé de joindre à ce sujet sa fille via un de ses proches. Et c'est là que l'histoire s'arrête pour le moment parce que mon courriel est cette fois resté sans réponse.
Dès que je suis à la retraite, dans 153 ans , je continue mes recherches dans les Archives...
L.
PS : Paris-Match a sorti récemment un hors-série consacré à René Goscinny à l'occasion du 40e anniversaire de sa disparition. Sa lecture m'a passionné. On y retrouve d'ailleurs pas mal de choses tirées du livre de Pascal Ory.
Chigwenn- Admin
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Localisation : Bretagne
Re: Est-ce que c'est lui ?
Bonjour Samuel,
Merci pour cette piste, je n'avais pas pensé à une adresse de couverture. D'après "Undercover addresses of World War II" (2006, 3e édition) de Charles Entwistle, ambassade des États-Unis possédait une telle adresse au 258 de l'Avenida de Liberdade". Rien n'est signalé pour le 127 de la même avenue mais Entwistle est le premier à reconnaître que son recensement n'est probablement pas exhaustif. Il ne saurait d'ailleurs en être autrement dans ce domaine par nature discret et informel.
L.
SamuelGM a écrit:Lisbonne où fourmillaient les "undercover addresses",
Merci pour cette piste, je n'avais pas pensé à une adresse de couverture. D'après "Undercover addresses of World War II" (2006, 3e édition) de Charles Entwistle, ambassade des États-Unis possédait une telle adresse au 258 de l'Avenida de Liberdade". Rien n'est signalé pour le 127 de la même avenue mais Entwistle est le premier à reconnaître que son recensement n'est probablement pas exhaustif. Il ne saurait d'ailleurs en être autrement dans ce domaine par nature discret et informel.
L.
Chigwenn- Admin
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Date d'inscription : 21/12/2010
Localisation : Bretagne
Re: Est-ce que c'est lui ?
Bonjour, je lis également René Goscinny... Il n'y a plus qu'à chercher la raison de l'envoi depuis Lisbonne...
Lisbonne où fourmillaient les "undercover addresses", il ne faut pas écarter l'hypothèse que le jeune René n'y ait jamais été physiquement.... Sans tomber dans le rocambolesque toutefois!!
Samuel
Lisbonne où fourmillaient les "undercover addresses", il ne faut pas écarter l'hypothèse que le jeune René n'y ait jamais été physiquement.... Sans tomber dans le rocambolesque toutefois!!
Samuel
Re: Est-ce que c'est lui ?
Bonsoir Frank,
Merci, on est au moins deux à y croire : j'ai moins l'impression d'avoir la berlue ! J'avoue que j'avais peine à y croire.
Merci. J'ai moi-même pensé à faire des recherches dans un livre de l'historien Pascal Ory : Goscinny, La liberté d’en rire. Le livre n'est pas disponible à la bibliothèque municipale, va falloir l'acheter (mais je vais le ranger où ? y'a p'us d'place... )
L.
timbrlib49 a écrit:étant aussi un bédéphile, je me souvenais, que j'avais lu dans une biographie sur René Goscinny, qu'il avait beaucoup voyagé dans sa jeunesse.
Merci, on est au moins deux à y croire : j'ai moins l'impression d'avoir la berlue ! J'avoue que j'avais peine à y croire.
timbrlib49 a écrit:Je n'ai pas trouvé trace pour l'instant d'un passage à Lisbonne, mais je vais regarder à nouveau sa biographie.
Merci. J'ai moi-même pensé à faire des recherches dans un livre de l'historien Pascal Ory : Goscinny, La liberté d’en rire. Le livre n'est pas disponible à la bibliothèque municipale, va falloir l'acheter (mais je vais le ranger où ? y'a p'us d'place... )
L.
Chigwenn- Admin
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Date d'inscription : 21/12/2010
Localisation : Bretagne
Excellente déduction
Bonjour Laurent,
étant aussi un bédéphile, je me souvenais, que j'avais lu dans une biographie sur René Goscinny, qu'il avait beaucoup voyagé dans sa jeunesse.
En recherchant sur Wikipédia, on trouve la réponse :
"...En 1928, deux ans après la naissance de leur fils René, les Goscinny partent pour Buenos Aires, en Argentine, à la suite du nouveau poste d’ingénieur chimiste que Stanislas trouve là-bas. ...
... René Goscinny, accompagné de sa mère, quitte l’Argentine pour New York en 1945 ...".
Je n'ai pas trouvé trace pour l'instant d'un passage à Lisbonne, mais je vais regarder à nouveau sa biographie.
Franck
étant aussi un bédéphile, je me souvenais, que j'avais lu dans une biographie sur René Goscinny, qu'il avait beaucoup voyagé dans sa jeunesse.
En recherchant sur Wikipédia, on trouve la réponse :
"...En 1928, deux ans après la naissance de leur fils René, les Goscinny partent pour Buenos Aires, en Argentine, à la suite du nouveau poste d’ingénieur chimiste que Stanislas trouve là-bas. ...
... René Goscinny, accompagné de sa mère, quitte l’Argentine pour New York en 1945 ...".
Je n'ai pas trouvé trace pour l'instant d'un passage à Lisbonne, mais je vais regarder à nouveau sa biographie.
Franck
Est-ce que c'est lui ?
Bonjour,
Voici ma dernière acquisition :
Lettre de Lisbonne pour Buenos-Aires, timbre à date du 23 décembre 1942. Je ne connais pas les tarifs portugais. J'ai vu une autre enveloppe affranchie à 11,50 escudos pour le même trajet, à la même période. celle-ci porte des timbres pour 10,50 escudos ; je pense qu'il manque au moins un timbre sur cette enveloppe, ce qui explique le timbre-à-date incomplet.
Bande de fermeture de la censure américaine sur le côté gauche de l'enveloppe.
Le verso de l'enveloppe est également abimé :
Cette enveloppe est probablement restée collée sur un autre courrier dont sont visibles le timbre à date et un morceau de timbre (on y "rep", donc les dégâts se sont produits à l'arrivée en Argentine, peut-être chez le destinataire, où ce courrier portugais a été posé sur une autre enveloppe, postée en Argentine). Le morceau de timbre masque en partie le nom de l'expéditeur :
Heu.... Est-ce que vous lisez la même chose que moi ?
L'initiale du patronyme est effacée mais c'est quand même tentant. Il y a une initiale, également illisible, intercalée entre prénom et nom, à l'américaine. Il faudrait décoller le reste de timbre qui empiète sur le prénom mais j'ai peur de faire des dégâts...
Si c'est "lui", il a 16 ans à l’époque et habite Buenos-Aires. Il est admissible qu'il y écrive au rédacteur d'une revue francophone, peut-être pour lui proposer des dessins ou des articles ? (il publiait déjà à l’époque des illustrations dans le bulletin de son école). Mais que faisait-il à Lisbonne, à 16 ans ? L'adresse est peut-être celle d'un hôtel (en tout cas au 127 de l'avenida Liberdidade, aujourd'hui il y en a un). Alors peut-être un voyage -en famille ?- pour se rapprocher de la France dont le territoire est devenu inhospitalier pour lui et sa famille ?
Est-ce que vous lisez le même nom que moi ?
Je précise que vu la valeur modique de l'achat (2,80 €) et l'absence totale de mise en valeur du nom de l'expéditeur chez le vendeur néerlandais où je l'ai trouvé, le risque d'un faux fait pour tromper le collectionneur me paraît exclu.
À vous lire !
Laurent
Voici ma dernière acquisition :
Lettre de Lisbonne pour Buenos-Aires, timbre à date du 23 décembre 1942. Je ne connais pas les tarifs portugais. J'ai vu une autre enveloppe affranchie à 11,50 escudos pour le même trajet, à la même période. celle-ci porte des timbres pour 10,50 escudos ; je pense qu'il manque au moins un timbre sur cette enveloppe, ce qui explique le timbre-à-date incomplet.
Bande de fermeture de la censure américaine sur le côté gauche de l'enveloppe.
Le verso de l'enveloppe est également abimé :
Cette enveloppe est probablement restée collée sur un autre courrier dont sont visibles le timbre à date et un morceau de timbre (on y "rep", donc les dégâts se sont produits à l'arrivée en Argentine, peut-être chez le destinataire, où ce courrier portugais a été posé sur une autre enveloppe, postée en Argentine). Le morceau de timbre masque en partie le nom de l'expéditeur :
Heu.... Est-ce que vous lisez la même chose que moi ?
L'initiale du patronyme est effacée mais c'est quand même tentant. Il y a une initiale, également illisible, intercalée entre prénom et nom, à l'américaine. Il faudrait décoller le reste de timbre qui empiète sur le prénom mais j'ai peur de faire des dégâts...
Si c'est "lui", il a 16 ans à l’époque et habite Buenos-Aires. Il est admissible qu'il y écrive au rédacteur d'une revue francophone, peut-être pour lui proposer des dessins ou des articles ? (il publiait déjà à l’époque des illustrations dans le bulletin de son école). Mais que faisait-il à Lisbonne, à 16 ans ? L'adresse est peut-être celle d'un hôtel (en tout cas au 127 de l'avenida Liberdidade, aujourd'hui il y en a un). Alors peut-être un voyage -en famille ?- pour se rapprocher de la France dont le territoire est devenu inhospitalier pour lui et sa famille ?
Est-ce que vous lisez le même nom que moi ?
Je précise que vu la valeur modique de l'achat (2,80 €) et l'absence totale de mise en valeur du nom de l'expéditeur chez le vendeur néerlandais où je l'ai trouvé, le risque d'un faux fait pour tromper le collectionneur me paraît exclu.
À vous lire !
Laurent
Chigwenn- Admin
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Date d'inscription : 21/12/2010
Localisation : Bretagne
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