Bohème et Moravie du 15.03.1939 au 08.05.1945 ( Tchécoslovaquie)

Chers collèges,

notre ami et membre Chabrut Marc, nous à montré la Tchécoslovaquie
avec un commentaire historique.

Pour compléter son sujet je vous présente une lettre du début
du protectorat avec un commentaire philatélique.

Les timbres poste de la Tchécoslovaquie ont été vendu au guichet jusqu'au
30 novembre 1939. On a encore pu les utilisés jusqu'au 15 décembre 1939.
De ce fait on peut trouver des affranchissements mixte.

Taux de change pour les tarifs postaux: 1 Couronne (K) = 0.10 Rpf

Je vous présente une lettre recommandée de Nové Mêsto na Moravê ce qui
signifie " Ville nouvelle en Moravie" du 09 décembre 1939 d’où utilisation
mixte de timbres Tchécoslovaquie et de ceux du protectorat de la 1° et
de la 2° émission.

Elle est affranchie à 8,30 K ce qui ne correspond malheureusement à aucun
tarif de l'époque.  

Tarif du 15.03.39, prochain changement au 01.04.40.
 - Lettre de 20 g pour l'étranger: 2.50 K
 - par 20 g supplémentaire        : 1.50 K
 - recommandation                   : 2.50 K

ce qui nous donne 6.50 K pour une LR de 20g et pour 40 g : 8.00 K se qui
nous donne un sur affranchissement de 0.30 K . 

On voit un cachet circulaire violet " D.K. /  Br.2 ", D.K. = Devisen Kontrole.
( Contrôle des devises) Br.2 = Brno 2 = centre de contrôle de Brno (Brünn).


Au verso on voit le reste de l'affranchissement, la bande de fermeture du contrôle
des devises avec le cachet de Brno du 09.12.1939 plus une paraphe au crayon rouge
du contrôleur. Deux papillons de fermeture (EV2.1) du centre de Francfort/M. qui
est compétent pour le courrier vers la Suisse.
Ainsi que le cachet d'arrivé du 12.12.1939 de Bâle.

Jean.

Jeancens a écrit:
On voit un cachet circulaire violet " D.K. /  Br.2 ", D.K. = Devisen Kontrole.
( Contrôle des devises) Br.2 = Brno 2 = centre de contrôle de Brno (Brünn).

Bonjour Jean,

Merci pour les scans. Je suppose que le passage par le contrôle des devises est justifié par une interdiction de faire sortir de l'argent du territoire ?

À te lire,

Laurent

Bonjour Laurent,

bien sur le contrôle des devises est justifié pour éviter que l'argent 

sort du Reich.
Pour une lettre c'est correct car on peut envoyer des billets de banque.

Comme le montre l'exemple ci dessous:
Lettre recommandée de Lausanne du 14.09.1940 pour Marseille
interceptée par la douane de Marseille. 


Au verso on voit bien la remarque du vérificateur que la lettre contenait

200 Francs en billets de banque.

Pour les lettres arrivées en Allemagne, il y le censeur du centre de contrôle,
qui lors de la vérification du contenu est obligé de coller une étiquette indiquant
au postier que la dite lettre doit passer au centre douanier avant sa distribution.
Ces lettres sont très difficile à trouvées, très souvent on trouve du courrier philatélique.
On peut penser qu'une lettre avec un affranchissement courant peut contenir
un billet de banque comme l'exemple si dessous.
Lettre d'Aarau du06.10.1940 pour Mannheim avec l'étiquette verte "à soumettre
à la Douane", malheureusement on ne sait pas ce que cette enveloppe contenait,
car le censeur (lecteur) n'a fait aucune remarque.


Au verso on voit la mention du postier, que le destinataire a refuser l'envoie.

Tandis que sur les cartes, le vérificateur ne peut que lire le message envoyé

donc c'est pas directement un contrôle des devises.

Jean