Lettre de l’autorité d’occupation allemande s'accordant la franchise à Paris en 1940 , taxée.

Bonjour à tous.

Lettre de Paris à Paris de l’autorité d’occupation allemande  en s’accordant la franchise  avec cachet Feldpostnummer de l’unité 12222 :
Mandataire d'économie chez le SOUS-CHEF D'ETAT-MAJOR de l’Armée de Terre
(Wirtschafts-Bevollmächtigter beim Generalquartiermeister OKH)
 
Oblitération mécanique du  1.10.41 PARIS 34  pour  PARIS VIII

Griffe taxe  « T »

Taxation simple à l’arrivée avec Chiffre taxe 1 F Duval  TAD «  2.10.40  Paris VIII  Distribution ».









FELDPOSTNUMMER  12222
(Mobilmachung-1.1.1940) 3. Kompanie Sperr-Bataillon 2,
(2.1.1940-27.4.1940) gestrichen,
(28.4.1940-14.9.1940) Wirtschafts-Bevollmächtigter beim Generalquartiermeister OKH,
(12.7.1941-26.1.1942) gestrichen,
(15.7.1942-24.1.1943) Feldgenesenden-Kompanie 36,
(24.3.1944-6.11.1944) 17.5.1944 gestrichen.




Pour quelle raison cette lettre envoyée en franchise postale n’a pas été acceptée,

et  pourquoi l’avoir  taxé en simple taxe et  non en  taxe double comme une lettre non affranchie ?

Comment était fixé les conditions d’acceptation  en «  franchise postale » du courrier des autorités d’occupation par la Poste national ?

Merci d’avance pour les réponses.

BOURDON

Bonjour,

Apparemment, la lettre semble dater de 1940 et pas de 1941.
Sur ce sujet, des notes officielles existent mais n'ont pas toutes été publiées au Bulletin Officiel des PTT.
Voici un extrait d'une note qui doit dater de fin 1943, mais il n'est effectivement pas prévu de simple taxe (en pratique, on en voit, y compris pour les recommandés):
(AN F90 21656)

Bonjour,

Sans avoir de référence précise comme celles de Laurent (merci beaucoup pour cette note très instructive!) , je me souviens avoir lu (mais où?) que la question de la taxation des lettres envoyées sans affranchissement par les administrations et autorités allemandes était une des nombreuses pommes de discorde administratives entre la France et l'Allemagne.

En substance, la question relevait du dilemme car si les français ne souhaitaient pas accorder la franchise aux allemands, c'est aux final les français destinataires qui supportaient la taxe.

Il y a de nombreux cas de figure dans le cas des réponses aux demandes de laissez-passer : avec ou sans affranchissement (le demandeur fournissait une enveloppe qu'il affranchissait parfois, et la réponse était envoyée en recommandé) , avec ou sans taxation (je regarderai si j'ai un exemple de taxe simple)

Samuel