PRISONNIERS DE GUERRE

Internés 1 830 000 (1940).
A la suite des décès ou disparitions (51 000), des libérations et évasions, ils n'étaient plus que 953 101 (en juin 1944) dont 221 443 travailleurs libres.
Environ 80 000 s'évadèrent entre juin 1940 et novembre 1942.
Internés d'abord dans des camps en France, la majorité des prisonniers furent déportés en Allemagne dans des camps de travail, violant ainsi la Convention de Genève sur le statuts des prisonniers de guerre.
On distingue plusieurs types de camps (ICI) en fonction de la catégorie du prisonnier :

DULAG ou Durchgangslager camp de transit.
STALAG ou Stammlager camp pour les soldats et souss-officiers.
OFLAG ou Offizier-Lager camp pour officiers.
MARLAG ou Marine-Lager Administré par la marine et destinés aux marins.
MILAG ou Marine-Internierten-Lager (Administré par la marine et destinés aux marins des marines marchandes).
ILAG/JLAG ou Internierungslager Camp d'internement pour civils.
FRONTSTALAG camp de prisonniers dans les territoires français occupés.



OFLAG IV D : Camp pour officiers à Elsterhorst (Allemagne)

Nilemac a écrit:
MARLAG ou Marine-Lager Administré par la marine et destinés aux marins.
MILAG ou Marine-Internierten-Lager (Administré par la marine et destinés aux marins des marines marchandes).

Entier Britannique pour le Marlag und Milag Nord en 1943. Les courriers pour les Marlag et Milag sont nettement moins courants que pour les Oflags et Stalags. A priori ce sont surtout des Britanniques qui ont été internés.



La liste des Marlag.

Samuel

Nilemac a écrit:OFLAG IV D : Camp pour officiers à Elsterhorst (Allemagne)

Bonsoir,

Un autre courrier du même Oflag IV D :



Comme sur le courrier de Nimelac, on trouve le timbre du censeur de l'Oflag IV D avec le numéro du préposé à la censure (29 ici au lieu de 20 plus haut, "geprüft" pour "contrôlé", "vérifié"). Timbre rouge "Besetztes Gebiet" pour "zone occupée".



Le courrier émane de Guy Amyot d'Inville, membre d'une fratrie qui s'est illustrée pendant la Seconde Guerre mondiale :
- Hubert Amyot d'Inville, né en 1909, membre des Forces navales françaises libres (F.N.F.L.), capitaine de Frégate, mort le 10 juin 1944 pendant la campagne d'Italie, Compagnon de la Libération ;
- Jacques Amyot d'Inville, né en 1908, 3e régiment étranger d'infanterie, tué le 29 avril 1943 pendant la campagne de Tunisie ;
- Gérald Amyot d'Inville, né en 1910, prêtre et membre des Forces françaises de l'intérieur (F.F.I.), mort en déportation le 29 janvier 1945.

Le courrier, daté de septembre 1943, est adressé par Guy Amyot d'Inville à sa mère, enseignante en biologie à Rennes et domiciliée à Louvigné-de-Bais

Laurent

Chigwenn a écrit:
Le courrier émane de Guy Amyot d'Inville, membre d'une fratrie qui s'est illustrée pendant la Seconde Guerre mondiale :

Si ces frères ont échangé des courriers entre eux, cela doit constituer de bien belles pièces!

Samuel